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Se lancer en freelance quand vous êtes le seul revenu de la famille
À deux semaines de la fin de mon contrat lors d’une réunion à l’agence, je me rends compte que l’aventure va vraiment commencer.
Ça y est, j’y suis ! C’est l’opportunité que j’attendais depuis des années, devenir freelance !
Oui, mais… il y a toujours un « mais » dans chaque histoire, car sans eux ce ne serait pas une aventure passionnante.
Alors que je finis mon contrat, je n’ai même pas pensé à chercher un poste dans une autre agence, car mon objectif était bel et bien de me lancer à mon compte.
Le seul hic dans ce début d’aventure est l’aspect financier, car, en tant qu’époux et futur papa nous avons choisi avec ma compagne de garder notre enfant à la maison. J’ai donc la responsabilité de rapporter assez d’argent pour payer notre pile de factures mensuelles.
Car oui le métier le plus génial et le plus dure c’est mère au foyer.
Clin d’oeil à toutes les fabuleuses au foyer 😉 (lien http://fabuleusesaufoyer.com/)
Concrètement, ça veut bien dire que les premiers mois de freelance seront probablement assurés par le chômage.
Sauf que chaque mois le Pôle Emploi ne te donne que 50% de tes allocations et seulement après avoir communiqué tes revenus de ce même mois en autoentrepreneur, ils donnent les autres 50% si tu n’as rien gagné, donc en clair : un mois après.
Un système assez contraignant… disons-le franchement c’est une vraie bêtise !
J’ai opté plusieurs mois après pour une autre solution qui est d’avoir 25% du total de mes deux ans d’allocations et 25% restant 6 mois après (car oui on abandonne les autres 50%, sauf si tout ça a changé entre-temps)
Je me lance donc dans une aventure avec comme contraintes :
- Un chômage perçu qu’à moitié
- Car l’autre partie est validée par le Pôle Emploi seulement après ta fiche de revenus de l’URSSAF du mois (si tu n’as rien gagné ou pas assez)
- Des factures à payer (comme tout monde)
- Pris au dépourvu, je n’ai pas de portfolio adéquat
- Aucune stratégie
- Nul en gestion d’entreprise
- Et bien d’autres…
C’est pas grave j’ai toujours eu envie de partir à l’aventure, Go !
Les premières étapes
J’ai commencé par faire un portfolio très moyen en prenant un thème wordpress car je n’avais ni les compétences en front-end dev et encore moins en back-end.
Nul !
Content de mon site, ou pas …, je fais le tour de mes contacts et demande des conseils à droite et à gauche pour commencer de la meilleure des manières.
C’est à ce moment-là que mon précieux contact, Jonathan Path, me répond avec une super idée qui me correspond totalement : le coaching freelance.
À l’époque, il débutait dans le coaching et désirait partager son expérience sous cette forme.
On a commencé par échanger sur les bonnes pratiques, l’importance d’un bon portfolio, l’investissement malin, etc.
Aujourd’hui Jonathan a lancé en plus de son activité de freelance, le site freelanceboost.fr, une formation spécialisée pour donner des clés afin de devenir un freelance qui cartonne, etc.
En clair, je suis très heureux d’avoir été un de ces premiers clients et ce choix de me faire coacher a été mon meilleur investissement.
Aujourd’hui, je complète cette première expérience par cette formation « Freelance CAAP ».
Résumé des astuces dans l’étape 1
Premier point important pour vous lancer : entourez-vous des meilleurs ! Contacter les personnes qui réussissent, qui vous inspirent, qui vous ont donné le goût de faire votre métier.
À leur contact, ils vont vous transmettre leurs passions, leurs envies, des conseils et plein d’autres bonnes choses. Ainsi que le plus important : ils vont vous faire éviter pas mal de galères.
N’hésitez pas à les contacter, car la plupart prennent beaucoup de plaisir à partager ce qu’ils ont appris et ont conscience qu’ils ont aussi été à votre place !
On pose les bases
Grâce à un bon petit réseau de freelance suite à mes contacts établis lors de la première étape, j’ai mes premiers contrats en tant que webdesigner (sous-payés évidemment).
L’idée ici est vraiment de mettre l’accent sur le fait que vos premiers contrats ne seront pas forcément ceux qui vont vous faire kiffer.
Car pour avoir les chouettes projets, il faut bénéficier d’un réseau qui va vous permettre d’avoir des personnes qui penseront directement à vous pour la prochaine super méga application mobile que tout le monde rêverait de réaliser.
En attendant, je ne peux que vous encouragez à ne pas prendre tout et n’importe quoi non plus, mais de ne pas faire les fines bouches.
Vous êtes sur Paris ? Allez en régie, vous avez l’embarrât du choix.
Votre boulanger veut un site et il a un budget acceptable (pas que 200€ hein), acceptez !
Je peux sortir plein d’exemples du même genre.
Par contre, ne prenez pas des projets sans budget… d’autres articles en parlent en long et en large, mais en résumé, vous allez suer souvent pour des clients radins qui vont vous demandez 15000 retours (non payés évidemment), vous dégoutez du statut de freelance, prendre tout votre temps pour des cacahouètes et ramener des clients tout aussi géniaux.
Pour au final ne même pas pouvoir payer vos factures du mois et ne pas mettre ces projets sur votre portfolio.
Résultat :
Ça ne sert à rien ! Perte de temps complet !
Solutions :
Consacrez plutôt votre temps sur un projet perso, un redesign, un outil pour coder plus rapidement, ou encore sur une formation (freelance CAAP ?), votre communication, etc.
Vous allez attirer beaucoup facilement de meilleurs clients grâce à ces investissements de temps et d’argents que de travailler sur des projets sans intérêt.
Comment ai-je fait pour faire un chiffre d’affaires de 80000€ ?
J’aimerais vous dire que c’est grâce à mes grands talents de designer qui ont fait de moi le meilleur de tous, loin de là.
Certes je pense avoir un bon niveau (sinon aucun client ne m’aurait confié leur projet), mais j’ai dû faire des sacrifices comme ceux proposés précédemment.
J’ai commencé par faire du redesign d’e-commerce pas du tout passionnant, accepter des projets qui ne me donnaient pas envie, mais qui m’apportait une bonne expérience, ou un minimum qui pouvait me donner un argument de vente pour un super projet.
Par contre, le point principal est que j’ai surtout accepté une mission en régie loin de chez moi, de mon épouse, de mon fils et de mon lit. Avec comme seule condition de mon côté : mon tarif jour de l’époque à 350€ que j’ai fait évolué à 400€ en cours de projet, ainsi que le fait de passer du plein-temps sur place à 1 jour puis 2 puis 3 jours de télétravails sur les 5.
À première vue, ce projet n’était pas du tout avantageux pour moi, hormis financièrement. Néanmoins, j’ai décidé de sortir de mon petit confort, bouger mes fesses, et finalement, j’ai pu travailler pour une super agence en sous-traitance, j’ai pu faire de super rencontres avec d’autres freelances, retrouver un ancien collègue belge par hasard, de même qu’avoir pu aiguiser mes compétences sur un long projet.
Je n’ai effectivement pas beaucoup dormi dans mon propre lit (mais dans un super hôtel), ni pu vivre certains des précieux temps en famille, mais maintenant j’ai une trésorerie saine qui me permet de faire des formations, de me spécialiser pour proposer un service premium et donc augmenter mon TJM (Tarif Journalier Moyen), me verser un bon revenu, choisir mes projets, etc.
Pour terminer
N’oubliez pas de bien vous entourez, de faire de bons compromis et d’investir malin, sachant que ces investissements vont vous rapporter beaucoup plus.
Les astuces
- Non au travail gratuit, investissez plutôt dans des projets perso, des formations, etc.
- Acceptez des projets non passionnants, mais qui offrent une bonne expérience
- Osez faire de la régie, même loin de chez vous
- Loger chez ses parents est un excellent moyen de construire une bonne trésorerie, quand vous êtes célibataire 🙂
- Le meilleur conseil : Avoir un comptable si vous vous lancez en société. En auto-entrepreneur pas besoin mais renseignez-vous le plus tôt possible.
- Entourez-vous des meilleurs, cherchez un mentor (Exemple : Le super photographe Xavier Navaro a été le mentor de Sébastien Hubner)
Alors, vous vous lancez dans le bain ?